Samedi 19
Après une très courte nuit et les oreilles qui bourdonnent encore des rupteurs de la nuit, je dois dire que j’ai un peu de mal. Mais bon, on est venu pour voir de la moto, donc j’aurai encore le temps de dormir plus tard. Le matin est consacré à la courbe Dunlop, coté sortie des stands.
Pas génial pour les photos à travers le grillage, mais le spectacle est au rendez vous.
En 125, déjà quelques petites chutes, en Moto GP, le gros carton d’
Edwards se passe juste sous nos yeux. Le bougre se relève, escalade les pneus, retire son casque et nous fait un grand sourire comme si de rien n’était. Ils ne viennent pas de la même planète ces pilotes….
On achève pour les 250cc dans la tribune Dunlop même où j’ai failli m’endormir. Une bonne petite mousse et une bonne crasse à manger me remettrontun peu d’aplomb pour la suite du programme.
C’est déjà l’heure des qualifs. On se place dans la tribune en bout de ligne droite, juste en face de l’écran géant.
En 125cc, ça passe à fond ! En Moto GP, ils sont impressionnants et
Randy, comme à son habitude passe en pole provisoire à mis séance. Stoner est aussi très rapide mais c’est
Sylvain Guintoli qui s’installe en tête à l’aspiration de Stoner. Rossi semble avoir plus de mal.
À dix minutes de la fin, les choses sérieuses commencent et
Stoner vient juste de claquer un chrono. Il sera juste déposé de quelques millièmes par
Edwards, impressionnant après son gros carton du matin.
Un petit tour par les loges VIP et puis direction le podium pour la rencontre avec les pilotes. Au programme aujourd’hui, les 2 français
Alexis Masbou et
Mike Dimeglio. Ensuite les deux
Alex du Team Pramac Dantin,
Sylvain Guintoli et
Tamada et pour finir
Marco Melandri et
Toni Elias.
Si
Masbou est assez à l’aise,
Mike est un peu plus stressé.
Les questions volent bas, la seule intéressante sera à quand le passage en 250cc. Les deux pilotent s’accordent à dire qu’il faut d’abord bien progresser en 125cc.
Viens ensuite
Alex Barros. (Je ne suis plus certain de l’ordre exact de passage…les neurones certainement…) Le Brésilien est fortement applaudi. Il parle en mélange d’anglais, italiens et français. C’est assez comique. Mais vu son "body language", il pourrait très bien être italien…
Après une question éludée sur son salaire en moto GP, il nous parle de son fils qui court déjà en compétition et se débrouille apparemment déjà pas mal. Il ne le pousse pas, mais si il désire continuer, il recevra bien sur tout le support nécessaire de papa.
On lui demande bien sur pourquoi ne pas avoir continuer le Superbike et s’il y a de grosses différences entre les machines. Les différences sont énormes bien sûr, répond-t-il, entre des machines dérivées des moto de production et des moto GP qui sont de pur prototypes pour la course. Mais il n’a pas eu trop de mal d’adaptation vu son style de pilotage. Il nous explique alors que les conditions techniques pour continuer en Superbike n’étaient pas réunies.
On lui demande comment il voit sa course de demain. Après une journée d’essais difficiles, il pense avoir un rythme de course pour être dans les 5 premiers, mais cela dépend surtout de pouvoir passer les pilotes qui sont devant sur la grille de départ.
Vient alors le tour d’
Alex Hoffman qui se débrouille très bien en français.
Après une courte analyse de sa journée, qu’il qualifie de journée à oublier, il ne s’étendra pas non plus sur son salaire, précisant quand même qu’il ne paie pas pour rouler.
Enfin une question intéressante: disposez vous du même package que l’équipe officielle ? Alex précise que la moto était identique lors du début de saison et l’est maintenant à 98%. Une petite question sur son numéro 66. Il roulait d’abord avec le 65 car il était fan de
Capirossi. Bien sur, en championnat du monde, il était déjà pris. Il a donc choisi le 66 car il se rapprochait le plus.
Au tour de
Sylvain Guintoli. Apparemment pas trop à l’aise non plus au début.
Les questions ne sont guère pertinentes. Parlez vous mieux anglais que
Randy Depuniet… On le félicite pour avoir été en tête des qualif pendant près de 6min. Désolé je ne me souviens plus du reste.
Tamada fait alors son entrée.
Le bougre parle très peu français, (il sait juste dire oui) et pas beaucoup plus anglais. L’interview tourne à la plaisanterie, il est vraiment trop sympa ce
Tamada.
Marco Melandri fait alors son entrée sous un tonnerre d’applaudissement.
On lui demande d’abord d’où vient son numéro 33. Son chiffre préféré était le 3. En rajoutant le 3 à coté, si on le tourne, vous avez le M de
Melandri.
Vient alors la question transfert. Pour l’instant rien de concret, il attendra la trêve estivale. Sur la question : regrettez vous de ne pas avoir signé chez Ducati au vu des performances de Stoner, la réponse est éloquente : "Next question please!"
Pour clôturer le tout,
Toni Elias. Juste le temps de le prendre en photo, je ne suis pas resté.
C’est surtout qu’il y avait encore le show mécanique. Après une course de slalom, le génial AC Farias nous démontre tout son talent.
Un autre dont j’ai oublié le nom nous fera aussi une belle
démonstration au guidon de sa Kawasaki, et surtout plus en lumière…
Vient ensuite un extra terrestre sur une machine équipée d’une turbine de 1400CV. Ca déménage et fait beaucoup de fumée.
Fin du spectacle et retour au camping après un petit passage par le manège. Au programme, du bruit et encore du bruit…..