les pneumatiques....

voila un nouveau sujet qui va faire couler beaucoup d'encre...

je voudrais connaitre vos avis sur le sujet..
-quelle pression par rapport a quelle meteo
-sec chaud ou froid
-pluie
temperature d'utilisation des pneus.. trop froid ça glisse , trop chaud ça glisse aussi...


avec des pneus slick , rainure ou pluie.....
la theorie du "degonfles ton pneu pour le faire monter en temperature " est elle réellement applicable .....??!!
surtout sans partir de pneus sous couverture..

Très très très vaste sujet effectivement. C'est pas pour rien que ce sont toujours les fabricants de pneus qui donnent les consignes lors des courses, même en au niveau mondial...
Pour ma part, j'ai toujours roulé en Pirelli/Metzeler (même maison), et malgré tout, même en restant fidèle à la même marque, ça reste compliqué d'un roulage à l'autre et d'une course à l'autre. Difficile d'établir une règle générale car même si on sait +/- ce qu'il faut faire pour bien faire, on n'est pas à l'abri d'un problème imprévu, d'une usure anormale, d'un manque de grip...
Alors, essayer de le faire pour toutes les marques, relève vraiment de la mission impossible !
La problématique de la route est aussi fort différente de celle de la piste...

Effectivement très intéressant comme sujet.

Lorsque je me suis remis à la piste et que j'ai acheté une paire d'AVON, j'ai fait le tour du paddock pour demander à tous les gars qui avaient les mêmes, comment ils choisissaient leurs pressions. Ben je n'ai pas eu deux réponses identiques et surtout pas une plus cohérente que l'autre... ...


D'ailleurs, le poids de la machine n'est-il pas non plus un facteur à prendre en compte comme la puissance

Dans mon époque sportive, j'avais tendance à rouler avec des pneus et des jantes surdimensionnées et des pressions + basses que les autres.
Aujourd'hui les tailles de PNEUS arrières (SBK), imposé par DUNLOP en Moto 2 a vraiment dé-passé les bornes, obligeant à prendre des angles déments et "décalant" les traces de plus en plus.

Vous avez tous raison: Déjà pour les problèmes techniques simples (Par exemple : Croyant durcir un amortisseur qu'il assouplit), le microcosme choisis par "chapelle" et idée reçues, plus que par logique.... Pour les pneus, c'est encore pire: Chacun a un avis différent.

C'est bien connu, toute bonne soirée motarde finit par une discussion sur les pneus. Et la, on y passe... la nuit.

Sujet sans fin mais tres distrayant!

Ce weekend, j'étais a l'Assemblée Générale du Challenge des monos. La derniere question concernait l'utilisation de slicks ou de pneus DOT (aujourd'hui on roule en DOT). Et bien, on y a passé une paire d'heures!!!

MZskorpion a écrit:

Ce weekend, j'étais a l'Assemblée Générale du Challenge des monos. La derniere question concernait l'utilisation de slicks ou de pneus DOT (aujourd'hui on roule en DOT). Et bien, on y a passé une paire d'heures!!!

Tu as oublié de dire que tout ça pour un Statu quo.

Evidemment, comme chaque année... comme ça on peut refaire la même discussion l'année suivante!

C'est ça le secret des histoires a la gomme

Quoi
Les boules de gommes donnent des pneus
Ouiche
Passionnant comme sujet
Vite, rappelons Pierre Dupasquier

Ce sujet est très intéressant.

Une première question me vient rapidement puisque l'on parle de pression.
En compète : air ou azote ?
(le premier qui répond brune, blonde ou rousse a un gage...).

le pneu est performant a une temperature precise.!?

d'apres vos experiences quel est le moyen pour arriver rapidement a cette temperature autrement qu'avec les couvertures chauffantes.

piste seche :
quelle est selon vous le seul moyen de faire monter en temperature un pneu.
-degonfler..ou surgonfler

moi la technique du "baisse la pression " pour faire monter le temperature..ça ne m'a jamais reussi. le pneu part en lambeau av d'atteindre la bonne temperature.
j'ai plutot tendance a gonfler plus le pneu , quitte a avoir des sensations tres "legeres ou glissantes " sur les premier tours

plus il fait froid , et moins je suis les conseils des autres .. je mets 100/200 de plus que la pression prescrite a temperature normale.
plus il fait chaud et plus je baisse.

c'ets la technique qu'on utilise en kart et qui marche bien.
mais apparement en moto..50% du plateau fais le contraire.. meme au haut niveau..

nos amis du challenge des monos , N.Bonduelle , championde france 125 nous disait a ledenon, temps pluie/froid.. je baisse a 1.6 ...
resultat :2 chrono en 1.37 je crois
thomas metro sur la ducat a cote de nous... moi avec un temps comme ça , je monte de 100-200grs de plus..2.1-2.2...(slick pirelli) resultat 3 temps en superbike...

alors...pas facile
l'important pour des poireaux comme nous c'est de ne pas se la jouer a la stoner a Valencia... ou de pourrir le pneu en 2 tours....

et vous...
(jurer apres 3 pages on bloque le post )

superkart a écrit:

le pneu est performant a une temperature precise.!?

Oui. Pour les Pirelli Diablo Supercorsa, c'est 75°C en surface

superkart a écrit:

d'apres vos experiences quel est le moyen pour arriver rapidement a cette temperature autrement qu'avec les couvertures chauffantes.

Vraiment pas à conseiller sans couvertures. Quand je ne sais vraiment pas faire autrement, 2 tours sans forcer

superkart a écrit:

piste seche :
quelle est selon vous le seul moyen de faire monter en temperature un pneu.
-degonfler..ou surgonfler

Il faut vraiment être un rapide pour maintenir en température un pneu avec une faible pression. Si on ne va pas assez vite, mieux vaut augmenter la pression pour contraindre davantage le pneu en surface et l'aider à rester chaud en surface, sinon c'est arrachement à froid très probable (sutout si piste froide et abrasive). De ce qu'on a constaté, une faible pression augmente la température de la carcasse mais diminue la température de surface. Chaque pilote doit trouver, pour les pneus qu'il utilise, la pression qui correspond au meilleur équilibre pour lui entre la température de carcasse et celle en surface. Sans couverture, une pression plus élevée est nécessaire si on ne veut pas tuer son pneu rapidement (cibler, avec Diablo SC, 2,10 à froid pour commencer, corriger en mettant 2,4 à chaud en sortie de 1er run). Avec couvertures, nous on cible, à chaud, 2,20 devant et 2,00 derrière avec une t° de piste supérieure à 20°C. on augmente la pression derrière si la t° de piste est inférieure à 20°

superkart a écrit:

moi la technique du "baisse la pression " pour faire monter le temperature..ça ne m'a jamais reussi. le pneu part en lambeau av d'atteindre la bonne temperature.
j'ai plutot tendance a gonfler plus le pneu , quitte a avoir des sensations tres "legeres ou glissantes " sur les premier tours

plus il fait froid , et moins je suis les conseils des autres .. je mets 100/200 de plus que la pression prescrite a temperature normale.
plus il fait chaud et plus je baisse.

c'ets la technique qu'on utilise en kart et qui marche bien.
mais apparement en moto..50% du plateau fais le contraire.. meme au haut niveau..

Tu as tout compris, bravo.

Knarf, il y a environ 70% d'azote dans l'air que nous respirons (plus 20,6% d'oxygène, 5% de CO² et des traces de néon, argon, pet de cassoulet, krypton, helium, etc). En tourisme, il est strictement inutile de gonfler ses pneus à l'azote, tous les arguments avancés sont du pipeau! Surtout que, si on y réfléchit, un pneu monté, son enveloppe en place sur la jante, est déjà à 1kg/cm², pression atmosphérique! Donc, si tu le gonfles à 2kg, la moitié du gaz contenu dans le pneu est de l'air, avec son humidité et son oxygène... Pour gonfler un pneu entièrement à l'azote, il faudrait d'abord le vider de l'air qu'il contient! Je ne vois pas comment réaliser l'opération à moins de disposer des moyens de la NASA...

Très très fort. On cause de pneus sans se taper sur le coin du nez. C'est bien la première fois que je vois ça... Et tant mieux.

Pour revenir au sujet, j'ai relevé ce qu'a dit Toni : 75 °C à chaud pour les pirelli.

Ca c'est bien le truc le plus utile que j'ai jamais lu...

Et donc, on gonfle plus pour monter la température.
Merci, c'est pragmatique et fort facile à appliquer.

Par contre, en complément, pour les gens qui comme nous au challenge des monos roulent avec les mêmes pneus DOT sur sol sec ou mouillé : as-tu une idée de la température du pneu par temps de pluie ?

@+
Pascal

Merci à toi.
75°C c'est une t° idéale mais qu'on ne parvient pas toujours à atteindre... Dans ce cas on se limite à 2,5 bar max à chaud...
Pour les DOT sur le mouillé, le moins possible pour nous car ils ne chauffent pas du tout et sont plutôt casse-pipes dans ces conditions...

Tchoub a écrit:

Très très fort. On cause de pneus sans se taper sur le coin du nez. C'est bien la première fois que je vois ça... Et tant mieux.

Pour revenir au sujet, j'ai relevé ce qu'a dit Toni : 75 °C à chaud pour les pirelli.

Ca c'est bien le truc le plus utile que j'ai jamais lu...

Et donc, on gonfle plus pour monter la température.
Merci, c'est pragmatique et fort facile à appliquer.

Par contre, en complément, pour les gens qui comme nous au challenge des monos roulent avec les mêmes pneus DOT sur sol sec ou mouillé : as-tu une idée de la température du pneu par temps de pluie ?

@+
Pascal

maintenant ton job , c'est de faire comprendre ça a raphael et les autres "gommeux" du Challenge des monos !!

pour la pluie , c'est autre chose..on ne cherche pas vraiment a faire monter en temperature un pneu DOT , mais plutot a donner au pneu un profil qui correspond a la piste..
sur sol mouille/glissant , il faut avoir une surface de contact plus fine pour avoir plus de pression au sol.(75 kg pou 4 cm² ou 75kg pour 2 cm² de gomme au sol)

alors pneu large ou pneu etroit ??

ma petite contribution à ne pas éclairsir les idées embrouillées ,
je roule sur route plutot gonflé , mon copilote en endurance roule plutot basse pression , j'ai du m'y faire ,
en enduro je roule plutot basse pression 0,750 , cela donne une bonne adhérence dans le gras du fait de l'écrasement du pneu ,
en vitesse , j'aime moins , mais sous la pluie , la glisse est plus controlable et l'adhérence meilleure à mon sens ,
sur le sec , je prefère plus gonflé , car le phénomène qui se produisait avec les basses pressions , surtout à l'avant , c'est l'écrasement du pneu qui rebondit en butée sur la jante et cela donne du yoyo dans les virages ,on a chercher et modifié tous les règlages , et durcit la fourche etc....
en fait trois mois après la dernière course , je reprends la moto , et là , elle est inconduisible de la merde , comme des pneus ovales avec réaction dans les bracelets ,
je rentre au garage et constate que la pression n'est que de 1 kg dans la roue AV , je gonfle à 2 kg pour voir et repart , et là c'est parfait ....

donc je soupsonne que le yoyo en course venait d'un manque de pression dans la roue av , et que la carcasse du pneu se déformait trop , on verrifiera l'année prochaine .

Pour les histoires d'adhérence et de largeur de pneu avec les gommes modernes , même un slic adhère bien sur sol humide , tant qu'il n'y a pas d'acquaplanning , après cela dépend du dessin , du poids etc...

Les "pneus" ce n'est plus à la mode... ce sont les "mails" maintenant !

A ce que dit mon ami Christophe Guyot, le problème N°1, est surtout de les faire durer toute une course.