Comme on le disait quand on était plus jeunes : "Le taquet est une drogue dure!". En tout cas, je ne compte plus les exemples de types d'âge mûr, voire plus que mûr, qui prennent encore plaisir à enrouler du câble et des courbes, et sous réserve de remise en état de mes propres machines, j'en fais partie.
Par contre, lorsqu'un accident de parapente m'a valu le ferraillage de ma colonne vertébrale, ça a changé beaucoup de choses dans ma pratique du ski (autre sport de "fêlé" que j'ai abondamment pratiqué à une époque, jusqu'à plus de deux mois par an), dans la mesure où j'avais échappé au fauteuil roulant, mais où le risque d'y avoir droit venait subitement d'augmenter de façon importante. A partir de là, je n'ai jamais pu retrouver mon insouciance antérieure ni le grain de folie qui va avec. Bien sûr, je n'étais pas skieur de haut niveau, tout au plus un bon amateur, et ça explique peut-être le décalage qu'il peut y avoir entre nous, simples touristes, et les champions.
Je suis d'accord avec l'idée que la réponse au problème est une affaire strictement individuelle, une question de pulsion irrésistible et incontrolable... Sinon, non!